8, 9, 10 octobre : le retour

Le 8 au matin j’envoie un mail à mon neveu Philippe pour son anniversaire et à Franck pour son anniversaire également demain.

Nous sommes un peu retardés car Marjiana veut que Monique aille au supermarket avec elle et c’est un échange de petits cadeaux !

Zdravko et son père Drago devant le loft

Moi aussi j’ai mon petit cadeau, Zdravko m’offre 2 pigeonneaux de toute beauté et surtout d’origine excellente, fils et fille de champions ! On verra les résultats, mais en tout cas j’apprécie car en main, ce sont des moules ! Les colombophiles comprendront.

Nous partons après 10h et prenons la direction de Banja Luka. C’est une route de montagne magnifique avec de nombreux virages si bien que nous faisons une moyenne de 50km/h. à la frontière Croate, c’est comme d’habitude la visite du camping-car, cette fois il n’a pas regardé sous le lit !

Avant de passer la frontière j’ai dépensé le reste de Marks Bosniaques en essence et en friandises ! On est des gourmands.

Traversée de la Croatie, puis frontière slovène où nous reprenons nos euros. Je paie la vignette 15 euros.

Nous arrivons à proximité du camping 10 km après la frontière et voyons 2 camping-cars italiens qui bivouaquent sur un parking. Nous décidons de faire de même, çà fait 25 euros de gagnés.

J’ai bien l’impression que le blog sera mis à jour à la maison car pas d’internet, à moins que sur l’autoroute ? On verra.

L’intérêt était la « Grèce » donc maintenant, c’est du bla bla !

Alors que nous dormions, toc toc, j’ouvre la fenêtre et do you speak english ? Vous ne pouvez pas dormir ici, c’est interdit, soit au camping soit au parking à 2 km d’ici. Nous partons pour trouver le parking et l’Italien passe devant, mais ne trouve pas le parking « brigit » ? On trouve un parking, mais Monique le trouve trop isolé. On revient vers la ville et on trouve nos 2 italiens sur un parking, on s’installe, mais un panneau indique « interdit de dormir la nuit », alors nous décidons avec Monique de partir vers Ljubjiana et de trouver un parking avec des camions. Nous en trouvons un juste avant l’autoroute et nous nous installons entre deux camions pour passer la nuit. A part le bruit des camions, on dort bien. Je suis persuadé qu’on aurait été délogés du parking précédent ! Beaucoup de camping-caristes m’ont déjà raconté leurs mésaventures lorsqu’ils s’installent dans des endroits interdits.

9 octobre, c’est le départ pour l’Italie. J’ai programmé Ivréa, 709 km, mais on roule bien, alors on ira jusqu’à Aoste, soit 800 km.

Sur l’autoroute Slovène, les véhicules >3500kg doivent payer un péage en plus de la vignette ! Je fais l’impasse aux  3 stations de péage et çà passe ! Ouf.

Je fais le plein de Diesel en Slovénie car il est à 1 euro 424 alors qu’en Italie, il est à plus d’un euro 8 !

Les autoroutes slovènes sont très propres, mieux qu’en Italie.

Nous décidons de passer par Aoste et le col du Grand St Bernard car je n’ai pas envie de payer le tunnel du Fréjus 50 euros.

A 18h nous sommes à Aoste sur l’aire de camping car pour 12 euros la nuit. L’autoroute nous rend service car nous aurions fait la moitié du trajet et encore ? Par contre, 47 euros, mais on a gagné du temps et on est moins fatigués.

Mes 6 pigeons se portent bien, à chaque arrêt, je leur donne quelques graines et surtout à boire.

Nous allons faire quelques courses en ville, puis dodo car demain dernier jour, 276 km à rouler par la Suisse. Je vais faire attention au tunnel du Grd St Bernard ce coup ci.

vers le Grand St Bernard

çà monte

la neige arrive

10 octobre, c’est le départ de Aoste, nous prenons le col du Grd St Bernard et çà se passe bien, nous pouvons admirer de superbes paysages.

la Suisse

la vache suisse

On passe sous une légère bruine, puis nous voilà à Chamonix.

Monique prend le volant et elle ne le lâchera qu’après 300km !!!, elle sent l’avoine comme on dit et à 17h nous voilà chez nous, le voyage est terminé, suite au prochain numéro.

la statue de Pecs pour Monique

Voilà, c'est fini, prochain voyage: peut-être la Géorgie et Arménie?  On verra

5 octobre : Pecs vers Vitez

Nous quittons le Familia camping vers 9h30 et prenons la direction de la Croatie.

Le familia camping se trouve prsè de LIDL à PECS: GYONGYOSI  ISTRAN UTCA 6

Comme dit précédemment, la Hongrie est un pays très propre et la Croatie également d’ailleurs.

A la frontière Hongroise, visite du camping-car, WC toilette douche et sous le lit, au cas où j’embarquerai un « clandestin ». Frontière Croate, idem. Nous arrivons ensuite en Bosnie en passant les frontières sans problème.

Les 70 premiers km en Bosnie, nous sommes consternés par le nombre de maisons détruites pendant la guerre et abandonnées et non reconstruites dix sept ans après. Il est vrai que beaucoup de personnes ont quitté le pays ou la région et ne sont plus revenues, ou sont tout simplement décédées. Les routes sont en mauvais état. Nous sommes rassurés quand même par la suite et constatons que lorsqu’on arrive vers Vitez, à 90km de Sarajevo, le paysage a changé. C’est toujours de la montagne, mais on ne retrouve plus de ruines et la qualité des routes est nettement meilleure. A Zenica, gros accident de voitures qui nous bloque plus d’une heure ! Il est vrai que certaines voitures ne respectent pas le code de la route. Par contre, il y a des policiers souvent à la sortie des villages ou à l’entrée et ils sont avec les jumelles, donc attention et j’ai déjà donné, donc là, je suis vigilant.

Nous arrivons vers 18h chez Zdravko, rencontrons Drago, le grand-père et nous nous installons sur son terrain en attendant leur arrivée.

NOS AMIS DE VITEZ

MICHAELA EN HABITS TRADITIONNELS

Chacun est content de se retrouver après 2ans ½ et les petites ont bien changé : Michaela, 9ans, Annabella, 8 ans et Sarha, 2 ans. Nous allons le soir sur la place car il y a un concert de musique avec danse folklorique en l’honneur des élections municipales de dimanche.

La soirée sera fraîche, fini les 38° !!!

6 octobre : Vitez

Nous nous levons tard, 13°5 dans le camping-car, c’est bon. Je vais changer de l’argent à la banque avec Zdravko, un euro égal environ 2 marks bosniaques. Puis nous allons faire les courses et achetons quelques cadeaux aux enfants. La petite a pris un nounours qui parle et les deux grandes, chacune deux beaux pantalons, elles sont super contentes.

Pour nous c’est un plaisir car la vie est dure ici en Bosnie, surtout si vous avez des revenus faibles. Il n’y a pas d’aide comme chez nous, pas d’allocations familiales.

L’après-midi, je fais mon reportage auprès de Zdravko pour faire un article sur « la vie colombophile » et Hélène, marié à un Bosniaque et qui habite à 2 km est venue faire l’interprète, ce qui m’a bien aidé.

Un petit barbecue le soir, il fait très frais, puis nous allons nous reposer car demain nous allons pique niquer à Jajce.

7 octobre : ballades autour de Vitez

Il fait 10° au réveil dans le camping-car, mais on n’a pas froid. Un bon café et c’est parti.

On part vers 11h pour Jajce. Nous allons voir la fabrication du Rakia, alcool de prunes, distillation pour obtenir de l’eau de vie.

Puis Zdravko décide de ne pas aller à Jajce car 7 dans une voiture ! Et il est tard pour aller si loin, alors on va visiter un site au milieu de l’eau. Un barrage dirige l’eau vers des parcs de pisciculture, puis l’eau retourne en cascade dans la rivière. Des aménagements comme aire de jeu, sculptures, sont sur place et un bar restaurant. De nombreux chalets sont bâtis sur des îlots et on peut les louer pour les vacances ou un week-end. Promenade agréable.

On part au restaurant où on nous sert un grand plat avec un mélange de viandes et quelques légumes. On mange beaucoup de viandes grillées parfumées ici. Puis nous allons chez la maman de Marjiana où son neveu nous joue un air d’accordéon tandis que les filles chantent, puis ensuite dansent.

Nous prenons le café sur la terrasse de leur maison qui se trouve face au cimetière qui est de l’autre côté de la route. A à peine 20m, face à la terrasse, se trouve la tombe du papa de Marjiana et de son frère tués pendant la guerre en 1993 et 1994 avec leurs photos sur la stèle si bien que tous les jours la maman voit la tombe et les photos en sortant de chez elle ! Ils avaient 45 et 21 ans !

Nous partons ensuite vers une colline d’où nous avons un beau panorama sur Vitez et pour y monter, nous suivons le chemin de croix.

COLOMBIER DU DERBY VITEZ

ZDRAVKO ET L'AS 2012

ZDRAVKO DEVANT SES COLOMBIERS

Nous retournons chez nos amis et c’est la séance photo des pigeons pour le reportage.

1^er octobre : Serbie

 points GPS de campings ou motel:  à Vranje, très bien, un motel: N: 42° 31' 55,2''  E: 021° 54' 49?1''

Départ 8h30 du Motel direction Budapest, mais avec l’intention de s’arrêter après la frontière hongroise, ce qui fera un peu plus de 500km.

Nous prenons l’autoroute car nous avons une longue distance à parcourir.

champs de maïs et piment

Beaucoup de champs de maïs et poivrons ainsi que leur récolte.

maisons en Serbie

HLM de Belgrade

le Danube à Belgrade

Nous mangeons sur une aire d’autoroute pour 7 euros chacun et arrivons à Belgrade que nous zappons faute de temps. Nous reviendrons en visitant les capitales : Lubjana en Slovénie, Zagreb en Croatie et Belgrade, puis peut-être Sofia et Bucarest.

la douane hongroise

Nous passons près de Novisad, puis arrivons à la frontière Hongroise où les douaniers font du zèle avec certaines voitures, ils leur font tout enlever de la voiture et ensuite débrouillez vous !!!

Nous passons sans problème, visite du camping-car et des toilettes pour vérifier qu’il n’y a pas de clandestins ! J’achète la vignette hongroise et comme je fais 3tonnes700, c’est 37 euros pour 10 jours !

Je change à 266 forins pour 1 euro alors que le change officiel est de 285 !, mais pas le temps de discuter. En plus, je n’ai pas pu dépenser mon reste de dinars Serbe !

 GPS Camping: TERRAL Camping: à Hodmezorasarhely: N: 46° 24' 42''  E: 020° 19' 03''

FORTUNA Camping à Budapest: N: 47° 25' 56''   E: 018° 54' 05''

Nous arrivons à 18h30 au camping, la nuit tombe et personne au camping. Finalement enfin le gérant arrive.

On est harassés par la chaleur, même si le soleil a disparu depuis 13h.

2 octobre : Hongrie

Nous démarrons vers 9h, mais comme il a plu beaucoup cette nuit et ce matin ! Impossible de décoller, Ulysse est enlisé.

Nous sortons les plaques de désensablage, rien à faire, alors on creuse avec la pelle spéciale, on met des cailloux, on remet les plaques et on finit par sortir du trou. Ulysse est dans un état pitoyable, plein de boue ; un bon coup de jet d’eau et c’est reparti.

Comme nous sommes arrivés hier soir alors que la nuit était tombée, nous nous sommes installés sous les arbres sans penser qu’avec la pluie, on se serait enlisés. Il existe des places avec des cailloux pour éviter cet inconvénient, mais dans la nuit, nous n’avons pas vu, surtout que nous étions fatigués.

sortie du camping

un des nombreux parkings à vélo

En route pour Budapest, soleil et pluie alternativement, puis pluie à Budapest.

Nous traversons de beaux villages fleuris. La Hongrie est propre et fleurie.

le foie gras sera prêt pour Noêl: foie gras de Hongrie

Sur les bas-côtés de l’autoroute, on aperçoit des passages spéciaux pour les hérissons et les grenouilles.

nous traversons en bac, ce qui n'était pas prévu!

la couleur des feuilles annoncent l'automne

Nous sommes bloqués deux fois en arrivant à 30 km du camping car les sorties sont bloquées. Alors nous prenons des petites routes, mais il y a une circulation intense et des travaux et finalement on arrive vers 14h30 au camping avec 1h30 de retard sur notre prévision.

Nous retrouvons donc le camping Fortuna à Tarokbalint où nous avions séjournés l’an dernier.

30 septembre : vers la Serbie, traversée de la Macédoine

Nous faisons les services à Ulysse et à 10h, nous voilà partis pour la frontière Macédonienne.

Nous prenons l’autoroute déjà pris pour venir et avons droit à 3 péages de 5 euros !

Quelques belles photos en sortant de Ioannina, le lac avec son île.

sur la route

les chèvres grecques

Puis nous arrivons à la frontière Macédonienne où finalement, nous décidons de continuer vers la Serbie car il n’est que 15h30.

Nous traversons quelques villages de Macédoine et c’est assez sale !

Egalement, en rentrant en Macédoine, on a vu la différence sur l’état des routes ! Beaucoup d’ « aquaplanning ». Il faut faire attention de ne pas perdre la direction et bien tenir son volant !

Enormément de cultures maraîchères.

Nous prenons la Wine Road avec ses vignes à perte de vue.

les meules de maïs

Nous traversons ensuite la frontière Serbe et nous voilà en Serbie.

Beaucoup de travaux sur notre route, donc 40, 60 km/h. On fait attention car on rencontre la police avec les jumelles ! On a déjà donné dans ces pays !

On arrive à Vranje où un motel nous accepte sur son parking, car trouvez un camping dans les environs fin septembre début octobre, c’est difficile !

Nous nous installons à l’ombre, et oui, il fait toujours aussi chaud ! Une bonne bière nous rafraîchira pour la grosse somme de 2euros50 les deux bières.

On va essayer de mettre à jour avec la WIFI du motel.

couette, çà marche, on est installés au motel et on va manger, il est 21h ici.

Demain, si la route est bonne et si on part tôt, on essaiera d’arriver en Hongrie.

29 septembre : Monodendri, les gorges de Vikos

Nous partons vers 10h pour la merveilleuse région des Zagoria, nichée au cœur du massif du Pinde au Nord de Ioannina. Il y a 46 villages désignés sous le nom de Zagorohoria. Le plus connu et touristique est Monodendri. C’est celui-là que nous avons choisi de visiter car c’est le plus accessible… en camping-car. Il se situe à 1090 m d’altitude.

couleurs d'automne

C’est un village de montagne avec beaucoup de restaurants et d’hôtels, mais à dimension humaine. Il a l’avantage de pouvoir y découvrir les superbes gorges de Vikos.

Monodendri

les gorges du Vikos

Nous arrivons au village après 20km de montée et de jolis panoramas, et nous continuons 6 km après la sortie pour accéder au belvédère d’Oxya qui nous offre une vue époustouflante sur les gorges. L’endroit est aménagé pour garer les voitures et continuer à pied. Nous en prenons plein la figure, c’est super.

rocher en strasse

la forêt de pierre

les rochers dans la forêt de pierre

Sur cette route se situe la forêt de pierres, ce sont des monticules de toutes formes faits de roche en couches ou en strasse, dont les couleurs diffèrent suivant les couches. C’est très joli à voir. Ces pierres plates sont utilisées pour faire les chemins, les murs et même les toitures.

la Mythos rafraîchissante

Nous revenons au village pour manger et nous désaltérer avec une bonne Mythos. Restaurant avec un accueil très chaleureux et nourriture excellente.

costume local

Nous allons ensuite redécouvrir les gorges de l’autre côté du village en passant par le monastère d’Agia Paraskevi. Là depuis un balcon vue spectaculaire sur les gorges de 900m de profondeur !

Nous parcourons ensuite un sentier pour admirer le paysage, c’est tout simplement sublime. Il faut quand même être prudent car sur ce sentier étroit, une chute serait fatale.

le réconfort du soir

coucher de soleil sur le lac

Nous rentrons un peu fatigués, mais heureux de cette belle promenade et demain ce sera au revoir la Grèce ! Un joli pays accueillant.